J'arrive dans le box de mon jeune poulain. Joueur, il sort la tête du box. Je le félicite avec une carotte, qu'il gobbe sans réfléchir. Le jeune poulain semble bien aimé. Il en réclame une autre en hénnissant faiblement, comme un pauvre petit. Je ne résiste pas et lui offre une autre carotte, qu'il mange tout aussi vite que la première. Je le caresse doucement, puis j'entre dans son box. Je referme la porte derrière moi calmement. Le jeune étalon viens se frotter à moi pour réclamer des caresses. Je fond complétement. Je le caresse avec amour, le laisse s'habituer à mon odeur pour qu'il me prenne un peu comme une mère. Je lui fais un doux bisou sur le chanfrein, calmement et gentillement. Chok en profite en se collant à moi au maximum. Je me retrouve comprimée contre le mur, sans choix de sortit. Je lui passe le licol doucement, il retire sa tête en en profitant pour fouiller dans mes poches. Je le taquine un peu, puis le laisse faire en souriant. Je ferme mes poches avec la fermeture éclaire. Chok cherche à nouveau à plonger sa tête dans mes poces lorsque j'essaie de lui mettre le licol, mais c'est sans succès pour nous deux. Je lui repasse le licol, il essaie encore de mettre sa tête dans mes poches. Je le gronde en rigolant. Il hénnit plaintivement. Je lui fais signe que non, il n'aura plus de carotte. Le poulain repart la tête basse, l'air terriblement triste. Je suis désolée de le voir comme ça, mais je n'ai pas tellement le choix ! Je le laisse donc repartir. Je lui met le licol sans mal cette fois, on dirait qu'il n'y fait même pas attention. Je soupire. Je le fais sortir de son box, il me suis la tête haute. Ses grands yeux semblent tristes. Mais je ne craque pas. *J'ai un coeur de pierre !!!* pensais-je rapidement. Je ne me laisse quand même pas faire, et l'encourage à se laisse faire. Je l'attache long, il tire au renard. Je le caresse pour le stimuler, mais il ne réagit pas. Il secoue la tête dans tous les sens. Chok recule, comme pour me faire culpabiliser. Il me regarde dans les yeux, triste et sans vie. Je soupire à nouveau, le détache, toujours la longe longue et lui donne une carotte tout en me grondant intérieurement. *Il est super malin ce petit !!!*. Le jeune poulain la mange, en me regardant de l'oeil, comme pour me narguer. Je le gronde en rigolant, puis l'emmène au pré pour qu'il se dépense.